Après notre visite de Bastia (courrez donc lire l’article si ce n’est pas encore fait), nous avons pris la route en fin de journée pour nous rendre à notre prochain hôtel situé un peu après la ville de Saint-Florent. Le récit du jour est dédié à cette ville ainsi qu’à la traversée du désert des Agriates.
La route en Corse
C’est donc le moment de prendre la route et je ne parle pas de celles qui traversent les villes. Là, on attaque la vraie route corse, celle qui monte dans les montagnes, qui enchaine les virages et où l’on rencontre parfois quelques automobilistes pressés. En effet, difficile d’aller au delà de 50 km tant il y a de virages mais les automobilistes du coin n’hésitent pas à appuyer sur le champignon. Heureusement, il y a régulièrement sur les routes des espaces adaptés pour laisser les autres voitures vous dépasser ( car soyons honnêtes, vous serez rarement dans le cas où c’est vous qui dépassez).
Pour le reste, la Corse a commencé à dévoiler ses beaux paysages. On aperçoit tantôt la mer, tantôt la montagne, parfois les deux en même temps. Et surtout, on monte très vite sans s’en rendre compte. Régulièrement, on croise des voitures arrêtées, signe qu’il y a un beau panorama à admirer.
Visiter Saint-Florent
En une quarantaine de minutes en voiture, nous arrivons à Saint-Florent. Et immédiatement, nous constatons que l’ambiance est très différente de Bastia. On est plus proche du petit village de bord de mer que de la grande ville portuaire. Et pourtant, Saint-Florent dégage un charme particulier. Pour preuve, nous ne sommes pas les seuls à être là et le petit centre-ville se retrouve rapidement bouché.
Il faut dire que tout est concentré sur quelques rues seulement dont certaines uniquement piétonnes. Pour nous garer, nous avons choisi le parking situé juste derrière le Spar (supermarché). En plus de celui dédié au magasin, un grand stade permet de se garer sans souci et gratuitement, au mois de septembre en tout cas.
Se balader le long du port, regarder avec envie les restaurants, manger une bonne glace à la glacerie Rovere, voilà ce que vous pouvez faire dans la ville. Nous sommes également allés jusqu’à la citadelle qui offre une vue légèrement en hauteur sur le port et la mer. C’est particulièrement joli lors d’un coucher de soleil.
Nous sommes revenus à plusieurs reprises dans cette ville que ce soit pour nous balader ou pour acheter à manger. C’est vraiment une étape agréable que je vous recommande.
Traverser le désert des Agriates
Histoire d’être clair dès le départ : non, le désert des Agriates, ce n’est pas Death Valley au milieu de la Corse. Il s’agit d’une zone désertique dans la partie nord-ouest de l’île, au delà de Saint-Florent. Ici, pas de sable mais des collines, de la roche et surtout le fameux maquis, caractéristique de ces paysages corses.
Difficile de se perdre puisqu’une route traverse le désert d’ouest à l’est : la D 81. Le paysage change régulièrement entre espaces plats recouverts de maquis et quelques parties plus rocheuses. Vous pouvez régulièrement vous arrêter sur le bord de la route pour profiter du panorama ou prendre quelques photos. Le Désert des Agriates abrite aussi quelques superbes plages dont une que j’aurai l’occasion de vous présenter dans un prochain article.
Où dormir près de Saint-Florent ?
Les hôtels à Saint-Florent nous semblaient chers. Aussi, nous avons choisi de prendre un hébergement sur la route qui traverse le désert des Agriates.
U Santu Petru – Costa, 20217 Saint Florent
L’hôtel est situé juste à côté de la route et un parking de terre est disponible juste en face. Malgré le prix attractif, nous n’avons pas été satisfaits de la prestation. La chambre était simple mais une odeur de canalisations embaumait la pièce et la qualité du matelas ne nous a pas plu. C’est dommage d’autant que l’accueil était agréable et qu’il est très bien situé sur un projet de roadtrip en Corse. Peut-être s’agissait-il uniquement de notre chambre car l’hôtel a quelques bonnes critiques sur le web.
Saint Florent et le Désert des Agriates ont été deux étapes qui nous ont beaucoup plu. Tout était très différent de Bastia et ce n’est encore que le début de notre voyage. Dans le prochain article, je vous parlerai de l’une des plus belles et plus sauvages plages corses…