Dimanche 14 août. C’est notre deuxième jour à Séville, le dernier en fait puisque nous quittons la ville le lendemain. Le programme de la journée est chargé. Ce matin, nous allons visiter l’Alcazar de Séville.
Nous sortons de l’hôtel vers 9h30 car nous avons réservés à l’Alcazar pour 10h. Nous avons juste le temps de prendre un petit-déjeuner dans un café et de nous rendre compte que les espagnols ne savent pas imiter le bon vieux croissant français.
L’Alcazar de Séville : réservation et prix
Nous approchons de l’Alcazar et voyons une énorme file d’attente à l’entrée. En fait, c’étaient les personnes qui voulaient acheter leurs billets sur place. Heureusement, comme nous les avions réservés sur internet, nous avons pris l’autre file beaucoup plus rapide.
Je vous conseille d’ailleurs de faire la même chose. L’Alcazar dispose d’un site internet pour acheter ses places. Il faut savoir que le nombre de places disponibles par jour est limité. En venant directement les acheter à la billetterie , vous courrez le risque qu’il n’en reste plus. Le prix d’une entrée est de 9,50€ pour un adulte plus 1€ de frais de gestion. Honnêtement, quand j’ai vu les gens qui attendaient, j’étais bien content d’avoir mes places surtout avec la chaleur qu’il faisait. L’Alcazar propose un audioguide à 5€ mais nous avons préféré nous contenter des explications présentes à l’intérieur du palais.
Vous pouvez aussi acheter des billets pour la nocturne qui propose (il me semble) un spectacle. Nous, nous avons préféré visiter l’Alcazar de jour.
Visite de l’Alcazar
L’Alcazar, c’est une sacrée claque dès l’entrée. En fait, je n’arrivais pas à me faire une idée de la taille de ce monument. Et c’est très grand ! Après tout, c’est quand même une résidence royale. Il y a énormément de salles toutes colorées et très différentes les unes des autres. C’est une véritable surprise à chaque fois.
Pour la petite histoire, ce palais royal a vu défiler énormément de rois et chacun a souhaité y laisser son empreinte, rajouter une salle ou un jardin ce qui explique une telle diversité de décors.
Je retiens par exemple le « Patio de las Doncellas » (la Cour des demoiselles). J’ai beaucoup aimé ce puits de lumière qui laisse tout de même les couloirs adjacents dans une légère pénombre. Je trouve que ça rend très bien en photo.
Autre coup de cœur, « El salon de Embajadores » (le salon des ambassadeurs). Un regard en haut et c’est une véritable surprise. C’est simple, on a l’impression que tout le plafond a été recouvert d’or. Ce n’est pas pour rien que c’est la pièce la plus importante du palais.
Les jardins de l’Alcazar
Nous alternons entre passages dans les salles puis dans les jardins adjacents. Les jardins du prince rappellent que l’on est en Andalousie avec des citronniers et des orangers qui dégagent une douce odeur d’agrumes. Personnellement, j’adore!
Les jardins sont vastes et assez différents. Nous avons même pu y apercevoir des paons qui faisaient leur petite vie.
Nous avons passé tout le reste de la matinée à visiter l’Alcazar. Bien qu’il soit très fréquenté, il est facile d’être au calme dans les jardins. C’est vraiment une atmosphère reposante, on en oublie qu’on est au coeur d’une grande ville.
Où ne pas manger à Séville ?
Je ne vais pas trop m’attarder sur le repas du midi que nous n’avons pas trop apprécié. Nous avons déjeuné au restaurant La Subasta, juste à côté de celui où nous avons mangé la veille au soir (qui est lui même pas loin de l’Alcazar). Franchement, les plats étaient médiocres. J’ai pris un gaspacho qui n’était pas mauvais mais la tortilla qui a suivie était très sèche. A en voir les commentaires sur TripAdvisor, je ne suis pas le seul à déconseiller ce restaurant.
Très très joli, ça donne vraiment envie de visiter. J’avais été déçue par Grenade, non pas par l’Alhambra mais par la ville elle-même et Séville semble avoir d’autres points d’intérêts, en plus du sublime Alcazar. J’ai hâte de visiter cette ville.
Je te conseille cette ville à 100% si tu n’y es pas encore allée. J’ai adoré l’ambiance, l’Alcazar bien sûr ainsi que de prendre le temps de me perdre dans les ruelles. Je n’ai pas visité Grenade pendant mon périple parce que j’avais lu pas mal de témoignages qui disaient la même chose que toi, que seul l’Alhambra valait le coup. J’espère tout de même avoir l’occasion d’y aller un jour.