Au moment où j’écris cet article, les températures ont pas mal baissé ces derniers jours. Du coup, c’est encore plus sympa de savoir que je vais vous parler de plages corses ensoleillées. Dans mon précédent article, je vous parlais de Saint-Florent et du Désert des Agriates. Et ce dernier lieu abrite quelques-unes des plus belles plages de l’île dont la plage du Lotu. C’est là que je vous emmène.
Plage du Lotu et organisation
La plage du Lotu (et la plage de Saleccia aussi) a la particularité de ne pas être accessible par la route. En effet, il n’existe que deux moyens pour s’y rendre : en 4×4 à travers le désert ou en bateau. Comme elle est très réputée, nous avions prévu une journée entière pour nous y prélasser. En théorie, nous avions pensé prendre un pique-nique, prendre le bateau le matin et y passer la majeure partie de la journée.
Comme je le disais plus haut, il faut forcément avoir une jeep ou un bateau pour aller sur la plage du Lotu. Plusieurs compagnies proposent ce genre de prestations : nous avons exclu rapidement la 4×4 non seulement pour son prix (environ 20€ par personne aller-retour chez Saleccia Off Road juste à côté de l’hôtel U Santu Petru) mais aussi pour le temps de route (1h30 aller et la même chose au retour). Le trajet en bateau est bien plus court si vous partez de Saint-Florent puisqu’une vingtaine de minutes suffit pour atteindre la plage du Lotu.
Plusieurs compagnies se disputent le marché. Après avoir vu les prix de certaines, nous avons choisi Le Popeye qui proposait les tarifs les plus intéressants. Leur comptoir se situe tout au bout du port de Saint-Florent et il faut compter 16€ par personne pour un trajet aller retour Saint-Florent/Plage du Lotu peu importe le nombre d’heures sur place. Il est aussi possible d’arriver sur une plage, partir de l’autre ou même faire un des trajets en 4×4.
En route vers la plage du Lotu
Nous prenons le bateau, un peu sur un coup de tête, car nous sommes arrivés à quelques minutes de son départ. Nos sacs à dos ne contiennent qu’une faible quantité de nourriture (à savoir, deux comportes et un petit paquet de biscuits poivre/pavot de notre vol chez AirFrance). Mais ce n’est pas grave, on se dit qu’on mangera mieux le soir.
Le trajet en bateau dure une vingtaine de minutes et nous fait longer la côte du désert des Agriates. Nous finissons par arriver sur la plage du Lotu et pouvons admirer le banc de sable qui se présente à nous. En cette fin de matinée, il y a déjà un peu de monde mais il suffit d’aller tout au bout de la plage pour être un peu plus tranquille. Nous sommes aussi accueillis par les abeilles/guêpes qui viendront régulièrement nous faire coucou (surtout quand nous sortons un peu de nourriture). Il faudra faire avec et, je l’avoue, nous nous sommes parfois un peu amusés à regarder les autres vacanciers à fuir quand les abeilles s’approchaient d’eux.
L’eau est cristalline, c’est la première fois que nous allons sur une plage où l’eau est aussi transparente. Elle est aussi bien chaude, c’est un vrai plaisir de faire trempette. Vers 14 heures, la plage est quand même bien remplie de monde alors que nous sommes un lundi et que c’est la rentrée des classes. Quelques courageux partent jusqu’à l’autre plage, celle de Saleccia : deux chemins sont disponibles, un qui passe par l’intérieur des terres et qui se fait en 45 minutes et un autre qui longe la côte et qui est un peu plus long avec 1h15 de marche. Ce sont des informations que j’ai lues sur mon guide car nous n’avons pas été jusqu’à la plage de la Saleccia.
Vers 16h20, nous plions bagage pour retourner sur la jetée pour prendre le bateau. 20 minutes plus tard, nous sommes de retour à Saint Florent, un peu affamés, il faut le dire. C’est d’ailleurs là que nous avons mangé une glace et une gaufre chez Rovère, endroit que je vous conseille vivement.
Pour conclure sur cette journée à la plage du Lotu, c’est une excursion que je vous recommande les yeux fermés. Comme l’endroit n’est pas facilement accessible, il est aussi moins fréquenté que d’autres plages. Certes, il faut prévoir un petit budget pour le transport (et prévoir aussi un pique-nique : ne faîtes pas comme nous !) mais l’endroit mérite d’être découvert.